J'ai écrit ce billet d'humeur pendant mes études d'infirmière c'était en Octobre 2010. J'ai illustré par le biais de
Rage Maker ce qui aurait du réellement se passer et ça m'a bien fait rigoler de me souvenir de ces petites contrariétés !
"En ce moment j'ai comme qui dirait le karma de Pierre Richard alias François Pignon :
Depuis hier soir c'était déjà mal barré...
Vie de merte #1 : Ma voisine
Ma voisine sonne à ma porte toute paniquée... Son chauffe-eau est en rade... Vous allez me dire :
"c'est pas la mort..."
Et
ben pour elle, c'est crise de panique parce que sans eau chaude elle
peut pas lavée sa maman qui aurait plus sa place en maison de retraite
plutôt que dans un 2 pièce de 28 m² absolument pas aménagé pour une
personne âgée démente et complètement dépendante sur tous les plans.
Bref c'est son choix... Passons...
Là, elle me demande si elle peut doucher sa mère chez moi...
OUUUUUH PINAISE ! Mais même pas en rève ! C'est trop cradingue !
Bon, trouver un prétexte...vite... Ting !
Diplomatiquement
et avec beaucoup d'aplomb je lui ai dit que ma salle de bain était
extrêmement petite et que je voulais pas que sa mère se pète le col du
fémur chez moi.
Elle commence à me sortir le coup du "vuiiii mais je l'aiderais...je mettrais un escabeau...."... Alors
oui mais non, j'ai du lui montrer la configuration de ma salle de bain
pour qu'elle me croit... Je suis même aller jusqu'à lui proposer de
faire la toilette de sa mère au lit pour pas qu'elle vienne saloper ma
douche..."Ah ben oui mais non ça va la faire lever trop tôt..." , c'est vrai que laisser sa mère dans la pisse et la merde jusqu'à 11:00 du matin c'est plus classe...
Bref,
passons... J'arrive à la fin du négoce en lui laissant à elle la
possibilité de prendre sa douche chez moi, et lui donne 2 ou 3 conseils
pour la toilette de sa mère...mais ça m'a bien fait mal aux fesses de
lui laisser mes clés pour ça, j'aurais préférer qu'elle garde mon chat
ou qu'elle arrose mes plantes.
Vie de Merte#2 : J'ai failli mourru dans le métro (bis)
Ce matin, je me lève à 8:00 pour un rendez-vous à Porte de Vanves, qui est bien entendu à
l'autre bout de Paris, c'est moins long que mon trajet habituel mais à
9:00 c'est l'heure de pointe, donc blindé de gens...
Je prends mon
petit strapontin, et évidemment arrivée à Pigalle je me lève parce que
ça afflue... Le tchoutchou démarre et s'arrête en pleins milieu du
tunnel, a pu de lumières, a démarre pu...
Gné ? Et là, le conducteur qui
nous dit : "Un accident grave de voyageur vient de se produire à Pigalle, nous avons du couper l'électricité...Merci de patienter..."
Raaaaaaaaaaaaah,
nooooon... Pierre Richard sort de ce corps...
J'allais être à la bourre
pour un rendez-vous hyper important pour mon mémoire de fin d'étude...
J'ai mis un mois à avoir ce putain de rencard... Zen, on est trouzemille
dans le noir (je vous rassure y'a quand même des veilleuses), il fait
une température de 40°C, les gens commencent à paniquer, à utiliser leur
journal gratosse pour se faire de l'air...
Ça fait un bon 20 minutes
qu'on est à l'arrêt... Et là le conducteur très sympa nous annonce :
"Je vais procéder à l'évacuation du train, attendez que je vienne à votre wagon avant de descendre"
Et
là, il débloquent les portes... On ouvre parce que ça devient
irrespirable. On a encore attendu une bonne vingtaine de minutes,
pendant ce temps là, une touriste espagnole commence à faire un malaise,
les gens s'écartent, je lui attache les cheveux et la fait boire, je
préviens quelqu'un qu'il faut de l'aide et finalement elle va mieux, on
sort du tunnel... Putain faut que je récupère la ligne 13...
Raaaaaaaaaaaaaaaaaaa bis...
Je
me frappe une petite marche rapide de 10 minutes j'arrive à chopper mon
métro et j'essaie de joindre mon rencard au téléphone qui n'est plus
trop chargé... Pas de réponse, ça sent des fesses...
J'arrive sur le
lieu de mon entretien avec près de 30 minutes de retard en étant partie
avec une marge d'avance de 30 minutes... Je vais à l'accueil, les
secrétaires étaient en train de discuter le bout de gras pendant que je
me battais contre la montre... Enfin elles daignent jeter un oeil à ma
petite personne (au bout de 5 minutes quand même), je leur explique mon
cas...
Et là summum de la loose :
"Ah ben oui mais madame machin a été appelé d'urgence à Necker, faut que vous alliez là-bas pour la voir..."
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON
!
Bon c'est mort, je rentre bredouille, j'aurais bien perdu mon temps,
ma sueur. Pour rentrer, je reprends la ligne 13 et maline que je suis,
je prends un bus.
Je
rentre à ma maison, et là je vois de la flotte partout... Bon, elle est
venue se doucher, j'ai plus qu'à nettoyer ma salle de bain...FAIT CHIAY
! "